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Comme nous le disions encore récemment, dans notre article du mois d’octobre 2019 « Pouvez-vous encore faire des économies sur votre prêt immobilier ? », il est clair que depuis quelques années maintenant, le marché immobilier fait état d’un dynamisme soutenu, voire très soutenu.

Entre autres raisons (car ce raccourci serait trop simpliste, surtout pris de manière isolée), il n’en demeure pas moins évident que le niveau actuel des conditions d’emprunt immobilier, fait « le bonheur » de la grande majorité des acquéreurs ou investisseurs.

Si bien sûr un investissement immobilier ne se résume pas au seul taux du crédit obtenu (NB : la seule condition d’avoir un taux bas record, ne doit justement pas occulter tous les autres éléments à analyser et considérer dans un investissement…), et en dehors du débat sur les prix, on ne peut non plus écarter totalement l’intérêt de conditions d’emprunt favorables dans la faisabilité de nombreuses opérations.

Parmi nos acheteurs, une part de profils plus jeunes se développe significativement ; l’intention et la concrétisation d’investissement par ces profils pose ainsi la question de savoir, si oui ou non, investir dans l’immobilier sans être propriétaire (souvent le cas des profils plus jeunes du coup) de sa résidence principale (notamment), est envisageable de manière réaliste (ou si pas du tout).

Éléments de réponse…

Locataire et investisseur. Profils compatibles ou pas, en immobilier ?

Des cas plus nombreux qu’il y a quelques années

Sans parler de phénomène nouveau réellement (nous parlerions plus d’une adaptation ou d’une évolution de la demande), on note, il est vrai, une part grandissante de personnes nées entre 1980 et 2000, investir en immobilier, sans être propriétaires de leur résidence principale.

Cette situation peut s’expliquer par différents facteurs, comme par exemple, du fait notamment des changements des conditions de vie et du modèle familial, des évolutions relatives à la stabilité professionnelle, d’envies différentes de projets etc… Il peut s’agir par exemple d’adapter ses projets et souhaits de création de patrimoine, en accord avec une situation professionnelle parfois spécifique (ex : profils bénéficiant d’un logement de fonction ; profils devant changer de région tous les 2/3 ans etc…)

Pour autant, en dehors de cas spécifiques, et contrairement aux idées reçues, ces profils s’orientent vers l’investissement locatif, non pas par dépit ou incapacité financière, mais bien par volonté propre. Si l’envie de profiter des taux bas reste un élément moteur (NB : c’est indéniable aujourd’hui mais ce point concerne au demeurant tous les profils), l’attrait des dispositifs fiscaux en vigueur, ou encore la volonté de développer un patrimoine sans nuire à leur souplesse de fonctionnement (leur mobilité professionnelle, ou personnelle), constituent également des raisons évoquées par ceux et celles concernés.

Pour autant, il existe bien des profils qui, malgré leur situation financière confortable, ne peuvent pas acheter une résidence principale adaptée à leurs attentes ou à leurs besoins. On pense notamment au marché immobilier Parisien par exemple, dont les prix très élevés excluent de nombreux acheteurs. Ainsi, dans leur cas, l’achat d’une résidence secondaire ou d’un bien locatif dans d’autres métropoles ou villes attractives, de Province, leur permet tout de même d’avancer sur un plan patrimonial.

Une situation financière et globale à bien considérer

Acheter un bien pour le louer, surtout à distance (pour reprendre l’exemple précédent), suppose néanmoins de bien anticiper et de bien analyser sa situation financière globale, avant et après projet.

Nous ne pouvons que vous conseiller, dans le cas d’un investissement locatif, tout en restant locataire par ailleurs, de pouvoir conserver le maximum de liquidités de côté. En effet, en devenant néanmoins propriétaire, vous serez soumis aux diverses charges liées à la propriété (travaux, charges de copropriété, taxe foncière…), plus nombreuses que les charges réglées en tant que simple locataire. Il faudra aussi anticiper d’éventuelles dépenses, notamment pour vous déplacer sur place, ou pour prévoir une éventuelle hausse de vos impôts…

Au delà, en plus de devoir débourser votre loyer, il faudra payer un crédit chaque mois (pour ceux ou celles qui auront recours à l’emprunt, ce qui est souvent judicieux, dans l’absolu, dans le cadre d’un investissement locatif), pour un bien dans lequel vous ne vivrez pas. Si bien entendu, le revenu immobilier perçu vous aidera dans votre projet, et pour votre budget, il sera nécessaire et conseillé, idéalement, de prévoir jusqu’à un an d’avance de revenus immobiliers (pour faire face aux « loyers impayés » notamment, comme le cas de la vacance locative, ou encore d’impayés volontaires du locataire, ou de petites réparations au fil de l’eau…).

Si d’autres mesures d’encadrement du risque locatif sont possibles, celle-ci aura au moins le mérite de vous aider aussi, si besoin, pour le reste de vos charges quotidiennes, vos loisirs, vos projets autres, vos vacances etc…

Pour poursuivre le cheminement, comme par exemples pour répondre aux questions suivantes : quels sont les éléments à considérer avant d’investir ? quels sont les critères d’étude ou d’analyse de votre projet ? comment mener à bien l’opération ? etc… nous vous invitons bien sûr à consulter notre blog ou à nous contacter directement, pour bénéficier de nos conseils.

En clair, l’investissement immobilier locatif, sans être propriétaire…, oui ! Mais comme souvent, pas à tout prix, pas sans coussin de sécurité minimum, et avec un dossier bien préparé…!

 

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