Chez FG Stratégies, bien souvent, nous entendons dire par nos clients ou prospects, au détour d’une conversation, qu’emprunter à 50 ans n’est tout bonnement pas possible. Quelle que soit l’opération (résidence principale, secondaire ou investissement locatif…), il semble que cet apriori financier et bancaire soit plus répandu que nous le pensions.
Face à cela, nous avons tout de suite voulu tenter, à notre humble échelle, de rétablir une forme de vérité … ou du moins de venir vous éclairer davantage, vous, les personnes de 50 ans ! Si en pratique, nous admettons que le sujet n’est pas toujours si simple, il n’y a à l’inverse aucune fatalité, bien au contraire. Emprunter à 50 ans… c’est tout à fait possible ! A condition bien sûr, de respecter quelques préalables indispensables, relatifs aux attentes plus spécifiques des banques en la matière. Tour d’horizon.
Prévoir et anticiper le passage à la retraite
Autour des 50 ans, commence à se poser la question de la retraite. Et même si les annonces négatives se multiplient ces dernières années, avec comme point de convergence un manque de stabilité du système, une toujours plus grande incertitude quant au financement des retraites par répartition, ou encore quant à l’âge légal de départ (minimum sous-entendu), ce changement majeur dans la vie d’une personne doit être envisagé, analysé et pris en compte en l’état, lorsque l’on souhaite se projeter sur un nouveau projet d’achat immobilier, à 50 ans, financé avec emprunt bancaire.
Le passage à la retraite s’accompagnant d’une perte, disons inévitable, de revenus par défaut (de 30 à plus de 80% en fonction de sa situation, par rapport à ses revenus d’activité !), cette évolution financière va donc mécaniquement venir modifier à terme vos capacités de remboursement. Si sur une durée courte (10 ans environ), par exemple, il n’y aura pas (trop) de sujet, en revanche, sur des durées de 20 ans et plus, le sujet prendra alors toute son importance. Il viendra impacter, bien évidemment la question de vos capacités à rembourser (nous l’avons dit), celle de votre confort de vie général (budgétaire), mais aussi et surtout, la question du montage financier à bien réaliser au départ de l’opération, pour ne pas avoir de difficultés au bout de quelques années.
Le poids et l’importance de l’assurance emprunteur
Après 50 ans, l’assurance du prêt, présente au départ pour sécuriser votre opération (pour des risques liés au décès, à la perte totale et irréversible d’autonomie, à l’incapacité etc…), risque de dévoiler un visage finalement plus contraignant qu’arrangeant !
En effet, le prix d’une assurance emprunteur (ou d’autres types d’assurances…) est notamment fixé par rapport à l’âge de l’emprunteur / adhérent à la souscription du contrat. Plus on avance en âge, plus les cotisations sont élevées à l’adhésion, à montant/capital assuré identique et situation de santé toujours vierge.
Ce prix, au départ plus cher, pourra donc être majoré (on parle de surprime) par exemple, en raison de problèmes de santé survenus avec l’âge au moment de l’adhésion. Pire, il se pourrait même que le contrat prévoit des exclusions partielles (ou totales !), ce qui poserait ainsi de plus grandes difficultés de couverture d’assurance, et donc d’acceptabilité de votre financement.
Il se peut même également, que tout cumulé (prix de départ plus élevé, surprimes etc…), vous ayez un risque de dépasser le seuil du taux dit « d’usure », cad. un taux maximum (sur “fonds” de T.A.E.G) que tous les prêteurs sont tenus de respecter pour pouvoir octroyer un prêt, ou non. En cas de dépassement de ce seuil, la banque ne peut réglementairement pas vous prêter, même si au départ elle y était favorable ! Et les solutions de « contournement » ne sont pas légion… mais elles existent !
Toujours soigner son dossier et son projet
Vous l’aurez compris, il faudra donc travailler de près, le rapport qualité/prix du contrat d’assurance, pour maximiser vos chances d’obtention du prêt. Et si le sujet existe à 50 ans, il le sera tout autant à 55, 60, 65 ans… avec la difficulté complémentaire de l’âge de fin de couverture pour le risque de décès du contrat retenu.
Dans le cas où le contrat d’assurance ne vous couvrirait pas jusqu’au terme du prêt (ou très proche), pour des prêts réalisés au-delà de 50/55/60 ans et sur des durées moyennes ou longues, vous risquez de rencontrer un motif supplémentaire de non-obtention de votre crédit par une banque.
A cela, comme à tous âges, et tout type de projet, un dossier clair, bien présenté, complet, sera tout aussi indispensable (si ce n’est plus), pour obtenir un accord et de bonnes conditions d’emprunt. Ainsi, n’hésitez pas à bien rassurer le banquier sur vos revenus ou charges à venir pour d’ici à votre retraite (ou lors de votre retraite), pour lui apporter un maximum de visibilité.
Mettez en avant vos atouts, à savoir, le plus souvent, un patrimoine déjà bien constitué, qu’il soit financier ou déjà immobilier. Si vous avez déjà un patrimoine immobilier, financé qui plus est, à crédit, la régularité de vos remboursements d’échéances constituera par exemple un bon indicateur complémentaire pour l’établissement bancaire. Si vous avez de l’épargne, là encore, elle sera de nature à rassurer la banque quant à votre profil personnel, financier, et de gestion.
Et si c’est votre premier achat, pas de panique ! Acheter après 50 ans, notamment pour pouvoir vivre chez soi sans payer de loyer, peut devenir un bon moyen de préparer aussi sa retraite. Le tout, est de rester cohérent et réaliste dans ses volontés. Nous sommes là pour vous accompagner pour obtenir un prêt en nous adaptant à votre profil.
Conclusion
A 50 ans (et à condition d’avoir toutes vos dents… #blague), acheter ou investir en immobilier, et profiter par la même des taux bas de 2019, c’est tout à fait possible et envisageable… A condition toujours, d’être bien accompagné et bien conseillé, et de suivre quelques règles spécifiques. Ce que nous nous efforçons de faire, chez FG Stratégies, pour vous, tout au long de l’année, à Montpellier, en Occitanie, ou ailleurs, à proximité comme à distance.