Le taux de rémunération du plan d’épargne logement (PEL) a été revalorisé pour les plans…
Le secteur de l’immobilier connait une évolution en cette fin 2023 : 154 villes ont été reclassées en zones tendues.
Le gouvernement a annoncé par décret officiel le 2 octobre 2023 le redécoupage de 154 communes en zones tendues, soit une augmentation de 25% par rapport à la démarcation précédente. Ces villes sont principalement situées dans des zones attractives, dynamiques, où le marché immobilier reste sous forte pression avec des prix et des loyers élevés.
Ces villes qui étaient auparavant classées soit en zones B2, soit en zone ou C, sont désormais incluses dans les zones A ou B1. La crise du logement n’y est pas étrangère.
L’objectif de ce reclassement est de favoriser la construction de logements avec des loyers 10 à 15 % inférieurs à ceux du marché. Il permettra également aux communes de bénéficier de programmes d’aide publique à la construction de logements sociaux et au logement social en accession.
Rappelons que le zonage est notamment basé sur trois principaux critères :
- La tension du marché locatif : le nombre de demandes de logement par rapport à l’offre de logements disponibles.
- La tension du marché d’accession à la propriété : le nombre d’acquéreurs potentiels par rapport à l’offre de logements disponibles à l’achat.
- La vacance : le nombre de logements vacants par rapport à l’offre de logements disponibles.
Pour autant, et malgré cette évolution, ce nouveau zonage ne saurait tromper les professionnels du secteur que nous sommes, puisqu’en l’espèce, elle ne peut masquer les aberrations (et les impacts lourds) de la politique crédit de ces derniers mois (via le HCSF et la BDF, la fin du PTZ…) et de la politique du logement plus largement (fin de la maison individuelle, normes et lois environnement draconiennes etc.).
A suivre.
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